Le cours de vocabulaire du jour porte sur les fruits du monde.
Vous trouverez ci-dessous une sélection des fruits les plus connues. La liste est bien plus longue que d’habitude, il y a au moins trente-trois mots à retenir. Mais surtout ne partez pas ! Comme d’habitude, il n’y a rien de compliqué. Vous devez apprendre tous ces mots de vocabulaire par cœur et ça va le faire sans aucun problème.
Encore une fois, beaucoup de noms de fruits sont tirés de l’anglais, donc j’espère que vous maitrisez bien la langue anglaise. Et quelques autres sont purement japonais. Vous le verrez dans la liste, des mots comme "pomme", "pêche", "prune", "raisin" ont des équivalents purement japonais.
Sachez que les japonais utilisent très souvent les mots anglais pour désigner les parfums, par exemple les parfums de glace. Mais ici, ce qui nous intéresse, ce sont les mots japonais.
Enfin, avant de commencer, sachez que très souvent, comme pour les noms d’animaux, les noms de fruits s’écrivent en hiragana ou en katakana car les kanji s’avèrent très compliqués à retenir, même pour les japonais. Par exemple, le mot "pomme" en japonais s’écrit presque exclusivement en katakana aujourd’hui. Toutefois, ne serait-ce que pour votre culture générale, j’estime qu’il serait intéressant que vous connaissiez, au moins de vue, ces kanjis. Si jamais vous les croisez quelque part, au moins vous saurez à quoi ils correspondent et comment ils se lisent. Si vous voulez vraiment pousser plus loin, vous pouvez aussi vous entraînez à les écrire.
林檎 .
リンゴ
. la pomme
梨 .
なし
. la poire
西洋梨 .
セイヨウなし
. la poire occidentale
ミラベル
. la mirabelle (de l’anglais "blueberry")
酸塊 .
すぐり
. la groseille
西洋酸塊 .
セイヨウすぐり
. la groseille occidentale
黒すぐり .
くろすぐり
. le cassis
ビルベリー
. la myrtille
桃 .
もも
. la pêche
梅 .
うめ
. la prune
葡萄 .
ブドウ
. le raisin
桜ん坊 .
さくらんぼ
. la cerise
バナナ
. la banane
オレンジ
. l’orange
蜜柑 .
ミカン
. la mandarine
レモン
. le citron
柚子 .
ゆず
. le yuzu
苺 .
いちご
. la fraise
ストロベリー
. la fraise (de l’anglais "strawberry")
木苺 .
きいちご
. la framboise
ラズベリー
. la framboise (de l’anglais "raspberry")
黒苺 .
くろいいちご
. la mûre
ブラックベリー
. la mûre (de l’anglais "blackberry")
杏 .
アンズ
. l’abricot
アプリコット
. l’abricot
無花果 .
いちじく
. la figue
西瓜 .
スイカ
. la pastèque
メロン
. le melon
パイナップル / パインアップル
. l’ananas
ココナッツ
. la noix de coco
マンゴ
. la mangue
キウイ
. le kiwi
デーツ
. la datte
1. Introduction
Si dans les pays occidentaux les fruits constituent une nourriture de base financièrement accessible au plus grand nombre; au Japon, la relation que les japonais ont avec les fruits est très différente. Les fruits ont une place toute particulière sur le marché et dans la société nippone. Et c’est vraiment une caractéristique typiquement japonaise que vous ne retrouverez pas chez les pays voisins comme la Chine, la Thailande, le Cambodge, l’Indonésie ou les Philippines. Non, pas du tout! En matière de fruits, le Japon est vraiment un pays à part. Explorons ensemble cette culture si particulière que le Japon entretient autour de ses fruits.
2. Des prix démentiels
Contrairement à la France où acheter des fruits, s’ils sont de saison, ne coûte pas trop cher, au Japon il s’agit d’une pratique de luxe. Là-bas il est presque impossible de satisfaire à l’injonction de manger cinq fruits et légumes par jour. Vous voulez acheter trois ou quatre pommes ? Cinq ou six tomates ? Quant à la barquette de fraises, vous pensez en acheter une pour cinq ou six euros tout au plus ? Détrompez-vous! Au Japon, il faudra comptez au moins 1,80 euro pour une pomme, 9,55 euros pour trois tomates et 25 euros pour une douzaine de fraises. Et pour une boîte en bois contenant vingt beaux et gros raisins, épépinés de la taille d’une balle de ping-pong, vous en aurez pour soixante-cinq euros, soit 8 800 yens environ. Autant dire que pour le même prix, une boîte de sushis vous remplira l’estomac et vous procurera votre dose d’omega trois.
Et pour finir en beauté avec les exemples, le melon est le fruit qui bat tous les records avec un prix pouvant monter jusqu’à 165 euros, soit environ 24 000 yens. Oui, 165 euros le melon. Nous sommes bien loin du melon que vous pourriez acheter dans n’importe quel supermarché en Occident pour à peine un peu plus d’un euro et des centimes. Et pourtant, les melons en Occident sont loin d’avoir un goût infame. Certaines variétés de ces même fruits typiques du Japon se vendent encore plus chères. Ainsi, sur l’archipel nippon, il est possible d’assister à des ventes aux enchères de fruits! Et les prix peuvent facilement grimper jusqu’au million de yens. Imaginez une variété de melon Yubari vendue à l’unité pour 1,4 millions de yens, soit 10 150 euros environ. Et pour revenir rapidement sur les raisins, aux enchères la variété de raisins Ruby Roman peut atteindre facilement le même prix que les melons Yubari. Impensable en Occident! Bon, pour les raisins, ce n’est pas 1,4 millions de yens à l’unité. C’est le prix à la grappe mais ce même prix a de quoi vous faire tomber des nues.
Plusieurs raisons expliquent les prix hallucinants des fruits: les fortes taxes à l’importation, la rareté des terres arables ou encore la forte sélection des produits qui conduit à jeter les fruits considérés comme « moches ». Les maraîchers japonais sont formés à cultiver avec soin et amour leurs fruits, et à sélectionner les plus beaux en fonction de critères... que certains diront subjectifs. La couleur d’un fruit, plus ou moins vive par exemple, est un critère de sélection. La forme parfaitement ronde sans la moindre inégalité ou aspérité sur la peau est aussi un critère de sélection. Sans oublier sa teneur en sucre. Quand bien même il a toujours été démontré, scientifiquement, que l’apparence d’un fruit n’est absolument pas représentatif de sa qualité nutritionelle, pour les japonais c’est principalement l’apparence extérieure du produit qui compte. À cela s’ajoute la rareté des terres arables qui augmentent donc la valeur de ces mêmes terres, ainsi que le coût de la main d’oeuvre, le tout pour une production finalement faible et une sélection, on l’a dit, incroyablement sévère. Tout cela concourt à des prix élevés. Quant à l’importation, le Japon protège sa production nationale et impose des taxes importantes sur les fruits en provenance de l’étranger. Les oranges par exemple sont taxées à plus de 30%. Ajoutez à cela l’équivalent de la TVA et vous obtenez des prix démentiels.
Cette particularité propre au Japon est si singulière qu’elle fait régulièrement l’objet d’articles dans la presse nippone mais aussi étrangère. Chaque année, dans les blogs parlant du Japon, son peuple et sa culture, un article fait mention des ventes aux enchères de fruits les plus spectaculaires.
Les japonais sont donc un peuple consommant beaucoup de riz, de poissons et de légumes. La consommation de fruits pour la classe moyenne de la population demeure rare, en comparaison avec le reste du monde. Les japonais consomment 50 kilos de fruits par habitant par an contre plus d’une centaine de kilos dans de nombreux pays occidentaux. À noter toutefois que les japonais consomment plus de fruits qu’auparavant... et pas forcément pour plus cher. Si nous prenons en compte la quantité de fruits jugés défectueux qui finissent en confiture ou en ingrédient pour desserts ou tout simplement sur des étalages avec des promotions alléchantes, les fruits restent donc financièrement accessibles au plus grand nombre. Et pour baisser encore plus les coûts, de plus en plus japonais achètent désormais leurs fruits directement auprès des agriculteurs.
3. Mais d’où vient cette adoration pour les fruits?
L’origine de cette pratique n’est pas bien claire. Selon certains historiens, cette coutume d’offrir des fruits daterait de l’époque d’Edo (1603-1868). Les fruits étaient considérés comme des « gâteaux d’eau » car certains d’entre eux comme le melon sont particulièrement juteux. Pour d’autres, elle remonterait à des temps plus anciens. Les fruits auraient été utilisés comme offrandes aux divinités. Au Japon, on honore donc le destinataire d’un fruit de luxe, peut-être de la même manière qu’on honore une divinité en lui faisant offrandes de beaux fruits. Toutefois, tout cela n’est qu’hypothèses. Nous n’aurons sans doute jamais de certitude quant à l’origine de cette tradition.
Au moins, dans les mangas et les animes, maintenant vous savez pourquoi des personnages rendent visitent à leurs proches ou se préparent à signer un gros contrat avec un futur partenaire en affaire avec un melon sous le bras.
4. Quelques fruits rares et coûteux au Japon
En dépit de la rareté des terres arables, le Japon est tout de même réputé pour la production de quelques fruits qui sont considérés comme de véritables spécialités nippones et qui se vendent à prix d’or. Parmi les fruits les plus luxueux de l’archipel, nous pouvons citer les pastèques carrées ou cubiques. Destinées à tenir de manière plus compacte dans les réfrigérateurs et à pouvoir être coupées plus facilement (sans rouler). Ils ont été inventés par le graphiste Tomoyuki Ono (小野 友之) en 1978. Les melons sont cultivés dans des boîtes et prennent la forme du récipient, et ont tendance à plaire aux consommateurs aisés ou à la mode. En 2001, les pastèques carrées se vendaient 10 000 ¥ au Japon (environ 80 euros), soit deux à trois fois le prix des pastèques ordinaires dans les magasins japonais.
Une variante de ce même fruit mais ronde cette fois, la pastèque à la peau noire de la marque Densuke, est également la coqueluche des amateurs et spécialistes de fruits juteux et sucrés. Exclusivement cultivée dans le nord de l’archipel sur l’île d’Hokkaido, son prix est expliqué par sa couleur atypiques et le fait que les agriculteurs japonais n’en produisent que 60 à 65 par an. Cette denrée d’exception est très prisée et seuls les plus privilégiés mais surtout les plus chanceux peuvent se l’offrir, étant donné sa très grande rareté. Occasionnellement vendues aux enchères, la plus chère de ces pastèques fut adjugée au prix de 6100 euros, soit environ 870 000 yens.
Toujours à Hokkaido, la variété de melon Cantaloup (カンタロープ) nommée Yubari King (夕張メロン) de la marque Yubari. Le melon est devenu le produit local phare de la ville à la suite de la campagne de promotion « Un village un produit » initiée en 1980 et sa culture a permis d’y maintenir une activité économique alors que la région avait été durement touchée par la crise du charbon de la décennie précédente. Lors de la première enchère de la saison, une vente record a généralement lieu. En 2008, deux melons Yubari ont été adjugés pour 2,5 millions de yens, soit plus de 18 000 euros, en 2018, 3,2 millions de yens (25 000 euros), en 2019, 5 millions de yens (43 000 euros) et en 2021 2,7 millions de yens (20 000 euros). En décembre 2015, le gouvernement japonais annonce que le melon de Yūbari comme le bœuf de Kobe serait désormais protégé par un label, équivalent de l’Indication Géographique Protégée (IGP) utilisée en Europe.
Direction maintenant le sud du Japon sur l’île de Kyūshū dans la préfecture de Miyazaki où est cultivé la mangue Oeuf du Soleil (太陽のタマゴ). Afin de préserver la forme et la couleur jaune vif des fruits, ces derniers sont chacun empaquetés dans un filet afin qu’il ne tombent pas au sol et donc ne s’abîme pas. Les filets permettent aussi à la lumière d’atteindre la peau des fruits sous tous les angles, ce qui lui donne une couleur rouge rubis uniforme. Les mangues sont cultivées une fois qu’elles sont arrivés pile à maturité. Les fruits qui en résultent sont absolument délicieux, ont très peu de fibre, sont extrêmement juteux et fondent pratiquement dans la bouche. Le goût est parfaitement sucré et acidulé avec des notes d’ananas et de noix de coco.
Nous poursuivons avec le Ruby Roman, une variété de gros raisin cultivée uniquement dans la préfecture d’Ishikawa. De couleur rouge et de la taille d’une balle de ping-pong, le raisin Ruby Roman (ルビーロマン) a fait ses débuts en tant que nouvelle variété de raisins haut de gamme au Japon en 2008. Le nouveau cépage a été nommé Ruby Roman par référendum public. Chaque raisin est rigoureusement contrôlé pour garantir sa qualité, avec des sceaux de certification apposés sur ceux ainsi sélectionnés. Le Ruby Roman a des règles strictes pour la vente; chaque raisin doit peser plus de 20g et plus de 18% de sucre. De plus, il existe une "classe premium" spéciale qui exige que le raisin pèse plus de 30 grammes et où la grappe entière doit peser au moins 700 grammes. En 2010, seuls six raisins se sont qualifiés pour le statut premium alors qu’en 2011, aucun raisin n’a été coupé. Les premiers raisins Ruby Roman ont été mis en vente en août 2008 pour 100 000 yens japonais (910 euros) par grappe de 700 grammes, soit 26 euros par raisin. On dit qu’ils sont la variété de raisin la plus chère. En juillet 2016, une seule grappe de raisins Ruby Roman, contenant 26 raisins d’un poids d’environ 700 grammes, s’est vendue 1,1 million de yens (environ 8 400 euros) lors de la première vente aux enchères de l’année sur un marché de gros à Kanazawa.
Enfin, nous terminerons avec l’orange Dekopon (デコポン) qui possède une excroissance sur le dessus ressemblant à une petit couronne. Contrairement aux autres fruits cités précédemment, l’orange Dekopon est loin d’être le fruit de luxe le plus cher du Japon, et ce pour une raison très simple: les secrets de sa culture ont fuité en dehors des frontières nippones et se sont répandus un peu partout dans le monde. Ainsi, des pays comme la Chine, les Etats-Unis, le Brésil, l’Australie et l’Espagne entre autres se sont lancés dans la culture de cette variété d’orange. La marque Dekopon étant protégée à l’époque, de nouveaux noms ont été choisis pour éviter les litiges. Ironie de l’histoire, cette fuite des secrets de culture du Dekopon ont contribué à sa postérité internationale. Tandis que les autres fruits cités précédemment demeurent des stars exclusivement au sein de l’archipel nippon, l’orange Dekopon a engendré une foule de produits dérivés: des gelées, des jus, sirops et boissons, des conserves, des fruits secs, des pâtisseries, des confiseries, bonbons et barres, des jouets et figurines, etc.
Le Tokyo Senbikiya (東京千疋屋) ou le Shinjuku Takano (新宿高野) sont des magasins spécialisés où il est possible d’acheter des fruits de luxe. Dans leur décoration intérieur, ces magasins ressemblent davantage à des bijouteries avec des vendeurs/ses en tenue impeccables, coiffé(e)s et maquillé(e)s, prêt(e)s à accueillir une clientèle fortunée et des vitrines immaculées. Sauf que dans les vitrines, il n’y a pas de bijoux mais des fruits dans des emballages richement décorés. Certaines ailes de ces magasins sont entièrement consacrés à un fruit de luxe en particulier. Le melon Cantaloup, notamment, a droit à plusieurs centaines de mètres carrés d’espace au Shinjuku Takano.
5. Quelques fruits plus accessibles au Japon
En dehors de ces fruits de luxe, il est possible bien sûr d’acheter des fruits à des prix raisonnables dans les supermarchés japonais. Ils seront bien entendu beaucoup moins rares et fantaisistes que ceux mentionnés plus haut. Mais le Japon comme bien d’autres pays, possède ses propres variétés de fruits. De par son climat unique du nord au sud et par le soin ancestral apporté à la culture des fruits (un savoir-faire qui a mené précisément à l’existence de fruits de luxe), le pays peut se targuer de succulents fruits.
Au nord, l’un des plus célèbre fruit est la pomme d’Aomori (青森りんご), réputée pour être la meilleure du monde. Dans la même famille de fruits, on nomme aussi la pomme Fuji (ふじ), qui s’exporte beaucoup, et la poire Nashi (梨), emblématique des fruits d’origine japonaise, mais également le kaki. Le kaki japonais est un fruit très populaire consommé aussi bien frais que séché.
Les fruits de printemps tels que les pêches, cerises, fraises et abricots connaissent leur heure de gloire non seulement sur les marchés mais aussi dans les pâtisseries japonaises. Certaines espèces de ces fruits n’existent qu’au Japon, comme les grosses pêches blanches « Hakuto » et « Shimizu », ou encore les « fraises blanches » ou bien la cerise satonishiki cultivée dans la préfecture de Yamagata.
Au sud du Japon, on cultive beaucoup d’agrumes. L’une des variétés d’agrumes japonais les plus connues sont les mandarines mikan (蜜柑 . ミカン). Les îles de Kyushu et Shikoku sont les terres de nombreuses variétés d’agrumes japonais uniques tels que le kabosu (臭橙 . かぼす), le célèbre yuzu (柚 . ゆず) ou le kumquat.
6. Les pâtisseries japonaises au goût fruité
Les pâtisseries à base de fruits frais sont devenues de plus en plus populaires ces dernières années. L’une des pâtisseries wagashi (和菓子 . わがし) les plus connues est le daifuku (大福 . ダイフク) à la fraise : on met une fraise entière au milieu du daifuku traditionnel. La fraise a une connotation romantique, ce qui rend le daifuku particulièrement adéquat pour un cadeau destiné à son amoureux/se. Néanmoins, d’autres recettes de daifuku sont en train de se développer et on en trouve avec des petites mandarines entières à l’intérieur par exemple ! On ne tarit donc pas d’idées pour valoriser ces fruits merveilleux, si appréciés des japonais en toutes circonstances.
Bien entendu, certaines pâtisseries peuvent coûter extrèmement chères si un de leur ingrédient est un fruit comme le melon Cantaloup. Ces pâtisseries coûteront moins chères que le fruit à l’unité mais quand même, vous devrez débourser une jolie petite somme.
Voilà. Cette liste fut donc assez longue mais j’espère que vous aurez à nouveau appris des choses très utiles. Bon, vous n’avez pas encore de quoi faire vos courses dans un marché japonais, il vous faut encore un cours de vocabulaire sur les légumes mais ne vous inquiétez, cela viendra sans faute très bientôt.
Un petit commentaire sur le mot "la pomme" qui s’écrit comme ceci en kanji, 林檎. Le second est peu connu à l’écrit par les japonais mais, si vous apprenez à écrire ce mot, c’est aussi une bonne initiative.
Maintenant que cette leçon est faîte, j’aimerais attirer votre attention sur une chose. Est-ce que vous vous souvenez de votre cours de vocabulaire sur "Le Café". J’espère que oui car vous devez mémoriser le vocabulaire que je vous donne. Le tout premier mot de ce cours était :
コーヒーの木 .
コーヒーのき . le caféier (lit. l’arbre à café)
Alors, à votre avis, comment dit-on en japonais "le pommier", "le poirier", "le pêcher", "le manguier", "le bananier"... C’est très simple, vous suivez l’exemple ci-dessus que vous connaissez déjà, ce qui nous donne :
林檎の木 / りんごの木 .
リンゴのき
. le pommier
梨の木 .
なしのき
. le poirier
桃の木 .
もものき
. le pêcher
梅の木 .
うめのき
. le prunier
バナナの木 .
バナナのき
. le bananier
オレンジの木 .
オレンジのき
. l’oranger
蜜柑の木 .
ミカンのき
. le mandarinier
レモンの木 .
レモンのき
. le citronnier
マンゴの木 .
マンゴ のき
. le manguier
杏子の木 .
アンズのき
. l’apricotier
ココナッツの木 .
ココナッツのき
. le cocotier
無花果の木 / イチジクの木 .
いちじくのき
. le figuier
Enfin, pour dire "le cerisier", il existe deux mot en japonais. Le plus connu est bien entendu 桜 . さくら. Vous l’avez certainement entendu plus d’une fois, c’est un grand classique. Et l’autre, c’est :
桜ん坊の木 / サクランボウの木 .
さくらんボウのき
. le cerisier
Et donc, logiquement, comment dit-on en japonais "l’arbre fruitier" ? C’est simplissime !
果物の木 .
くだもののき
. l’arbre fruitier
Voilà tout !
Je pense vous l’avoir déjà dit, le japonais est une langue très logique, et c’est ce qui la rend très simple... si l’on excepte l’apprentissage de l’écriture des kanji qui en a fait rager plus d’un ! ([]-[]). Une fois que vous comprenez comment une langue fonctionne, le reste sera de la tarte.
Cela vous fait quelques mots en plus à apprendre et ils sont très faciles à mémoriser, c’est tout simplement [nom de fruit] + particule の + 木. Bien entendu, tous les fruits ne poussent pas dans les arbres, c’est notamment le cas de la pastèque, de l’ananas et du melon. Enfin, quelques arbres fruitiers ont un mot en kanji qui leur est propre. Je vous conseille de les chercher dans le dictionnaire.
Enfin, peut-être que certains et certaines d’entre vous s’attendaient à trouver la tomate, l’olive ou encore l’avocat, ces trois aliments dont la frontière entre le fruit et le légume est assez flou. Je ne les ai finalement pas mis, vous les trouverez dans le prochain cours de vocabulaire sur les légumes.
Je vous souhaite bon courage dans vos révisions, apprenez bien tous vos kanji, les nouveaux comme les anciens...et surtout mangez cinq fruits et légumes par jour !
Introduction