FAQ

Qui es-tu ?

MANGIN Bryan. Polyglotte, grand amoureux des livres, des bandes dessinées et des mangas, développeur web à mes heures perdues et webmaster de Super Nihongo Sunshine, le site qui parle du Japon et de sa très belle langue : le japonais. Gratuit et accessible à tous et à toutes, que vous soyez français/e, québécois/e, anglais/e, américain/e, espagnol/e, portugais/e, brésilien/ne et j’en passe ; si vous avez toujours rêvé d’apprendre le japonais, vous êtes au bon endroit.

Est-ce que tu lis des mangas ? Est-ce que tu regardes des animes ? Comment es-tu tombé dans la marmite de la culture japonaise ?

Je suis français, né au début des années 90 et comme beaucoup de gens de ma génération, mon premier contact avec la culture japonaise fut les mangas et les animes. Pour vous citer rapidement quelques exemples : Dragon Ball, Ranma ½, Cat’s eye, City Hunter, Sailor moon, Saint Seiya, Slayer…

Pour autant, je ne suis pas pleinement tomber dans la marmite. Comme beaucoup d’enfants, je regardais des animes japonais mais je n’étais pas pour autant passionné. Je consommais des animes mais pas de mangas, ni de figurines, ni aucuns autres produits dérivés en rapport avec la pop culture japonaise. À cette époque, j’étais bien plus attiré par la littérature française et la bande dessinée franco-belge et espagnole.

J’ai véritablement accroché aux mangas à l’adolescence, à l’âge de quatorze-quinze ans. Ma passion pour la linguistique m’a donné accès à des milliers d’œuvres japonaises, exclusivement des mangas vous l’aurez compris. Si je ne trouvais pas des mangas en français, j’en trouvais en anglais. Et si je n’en trouvais pas en anglais, j’en trouvais en espagnol, en portugais, en italien et même quelques perles rares en catalan.

J’ai lu des milliers de mangas pendant des années. J’ai lu tous les genres possibles et imaginables : les shonens, les seinens… Je me suis même surpris à apprécier des shoujos. Je n’ai jamais suivi la moindre tendance, j’ai toujours lu les mangas qui me tombaient sous la main. J’ai découvert des auteurs incroyables : Osamu Tezuka, Rumiko Takahashi, Kei Toume, Sumomo Yumeka, Tsutomu Nihei, Hiroya Oku, Tsukasa Houjo, Oh! Great, Q Hayashida, Reiji Matsumoto, Takao Saito, Gō Nagai, Mitsuru Adachi, Jirō Taniguchi, Inio Asano, Junji Itou, Itoshi Iwaaki, Kengo Hanazawa, Toshikazu Nagae, Yukito Kishiro… Je vais m’arrêter là car la liste serait interminable. Autant j’ai lu et apprécié des œuvres mondialement connus comme toutes les œuvres d’Osamu Tezuka, et notamment son Phénix, autant je n’ai jamais réussi à apprécier d’autres œuvres pourtant considérée par la majorité comme des piliers de la culture japonaise : Dragon Ball, par exemple. Oui, je n’aime pas Dragon Ball !

En termes de cinématographie, j’eu l’occasion de voir, et parfois revoir les films d’Hayao Miyazaki et Isao Takahata du studio Ghibli, tous les films et la série Paranoia Agent du regretté Satoshi Kon, CowBoy Bebop et Samurai Champloo de Shin’ichirō Watanabe, sans oublier Masaaki Yuasa et Makoto Shinkai dont j’espère visionner tous les films un jour. Et une fois encore, la liste serait bien trop longue alors autant m’arrêter là.

Et au milieu de tout cela, en cherchant à élargir mon accès à plus d’œuvres japonaises, à savoir plus de mangas, de films, d’animes ou encore des romans, de la poésie, des peintures, des courants artistiques… l’apprentissage de la langue japonaise m’apparut comme l’étape indispensable à franchir.

J’ai constaté que ce site est multilingue. Et tu dis être polyglotte. Peux-tu m’en dire plus sur les langues que tu parles ?

Bon, la chose la plus importante à dire est que je ne parle pas couramment toutes les langues présentes sur le site. Je parle parfaitement le français puisque c’est ma langue natale et j’ai un bon niveau d’anglais, la langue que je parle le plus souvent quand je suis en voyage à l’étranger. Vient ensuite l’espagnol, le portugais où je peux affirmer avoir un niveau correct. Lire et écrire dans ces langues n’est pas un problème. Parler, si la discussion porte des sujets simples et assez triviaux, n’est pas un problème non plus tant que je n’oublie pas de faire quelques révisions des règles grammaticales et du vocabulaire le plus courant. Idem s’il s’agit d’aborder des sujets bien spécifiques, impliquant du vocabulaire bien plus technique. Autrefois instructeur de plongée sous-marine, j’ai encore le souvenir des cours théoriques et des briefings que je préparais pour des clients hispanophones et lusophones la veille. Ensuite, il y a l’italien et le catalan. Lire et écrire ne pose pas trop de problème sauf que les phrases que je veux prononcer ont encore un peu de mal à se concrétiser dans mon esprit. Les automatismes ne sont pas encore là. Le catalan est la langue que je maîtrise le moins et la traduction en catalan me demande beaucoup plus de temps et d’efforts.

À qui s’adresse ce site ?

Ce site s’adresse à toutes les personnes intéressées par la langue et la culture japonaise, que ce soit les personnes qui n’y connaissent absolument rien et qui partent de zéro, que ce soit les personnes qui ont déjà un certain niveau parce qu’elles ont appris à l’école ou en autodidacte, que ce soit les personnes qui sont simplement intéressées, juste comme ça, qui ont envie de voir un petit peu à quoi ressemble la langue sans être forcément de farouches passionnés. Même les personnes qui ont pour projet de passer le JLPT trouveront sans nul doute leur bonheur.

Je précise que les cours de japonais sur ce site ne sont pas conçus selon les différents niveaux du JLPT mais si vous êtes une personne qui se destine à passer l’examen ou si vous cherchez simplement des fiches sur telles particules très précisément ou tels adverbes ou telles expressions ou tel vocabulaire ou telles notions…, je vous invite à jeter un coup d’œil. Notamment sur la page des cours. On ne sait jamais, vous pourriez trouver ce que vous cherchez.

Que peux-tu nous dire de ton parcours ? Comment as-tu appris la langue japonaise ? Et comment t’est venu l’idée de créer ce site web ?

Pour parler de mon propre parcours, – je n’en ferai pas un secret –, je n’ai jamais étudié le japonais à l’université, tout simplement parce que je n’ai pas pu aller jusqu’à l’université. Pour maintes raisons, notamment financières et d’autres très personnelles et que je n’exposerai pas ici, je n’ai pas étudié le japonais de façon conventionnelle. J’apprends le japonais – comme j’ai appris bien d’autres langues et bien d’autres choses encore – par moi-même. Seul devant mon écran, devant mes bouquins, devant mes mangas, à décrypter au départ, puis à lire des phrases entières, puis des paragraphes et enfin des mangas entiers.

Donc, je NE suis PAS un enseignant professionnel, j’ai créé ce site parce que j’aime la langue japonaise et j’aime les langues en général. Tout en m’essayant à l’informatique et la création de sites web par curiosité, j’ai poursuivi mes études des langues étrangères dont le japonais. Tout cela en autodidacte.

Et en tant qu’autodidacte, je cherche souvent sur le web tout ce dont j’ai besoin lorsque je suis intéressé par quelque chose, lorsque je veux apprendre quelque chose. C’est d’ailleurs sur le web que je vais lorsque je veux apprendre une langue en plus d’acheter des livres d’apprentissage à la librairie au coin de la rue. Comme bon nombre de personnes qui sont très curieuses mais qui n’ont pas forcément les moyens de s’offrir des cours de langues traditionnelles avec un professeur qui est présent pour vous fournir une aide personnalisée, je me débrouille avec ce que je trouve sur le web ou dans les livres. C’est ainsi que j’ai appris bien des choses tout seul devant mon écran d’ordinateur et mes interminables notes sur mes cahiers. Et puis un jour, j’ai décidé de me lancer dans l’apprentissage de la langue japonaise, et c’est là que l’histoire de Super Nihongo Sunshine commence.

Super Nihongo Sunshine, c’est quoi le concept ?

Pour le public francophone, apprendre des langues comme l’anglais, l’espagnol ou même le portugais, même si vous avez peu de moyen, est tout à fait possible. En cherchant bien sur Internet, vous finissez toujours par trouver des ressources pour vous mettre sur la bonne voie. Regarder des vidéos en anglais n’a rien de compliqué. Vous allez sur YouTube et vous trouvez facilement des chaînes YouTube en anglais, le plus souvent vous avez d’ailleurs les sous-titres pour vous aider à comprendre. En espagnol et en portugais, c’est la même chose, si vous voulez trouver des ressources pour apprendre ces langues même en autodidacte, ce n’est pas très difficile. Mais pour le japonais, c’est une autre paire de manche.

Il s’avère que la langue japonaise m’a toujours beaucoup attiré, ne me demandez pas pourquoi, je vous répondrai simplement que c’est sans doute parce que j’aime les mangas, un peu moins les animes, et que j’ai toujours rêvé d’aller au Japon. Hélas, je me suis heurté à un terrible problème : je ne trouvais absolument aucune ressource sur Internet suffisamment complète et financièrement accessible pour apprendre le japonais. Même les quelques livres que je trouvais dans les librairies ne suffisaient pas et manquaient d’explications. Face à ce constat, j’ai travaillé seul à l’élaboration de mes propres fiches pour étudier le japonais. Et l’idée de créer TTMIJ est venu au cours de cette période.

Super Nihongo Sunshine est un site que j’ai créé pour partager avec vous toutes les fiches que j’ai rédigé pour mon propre apprentissage, faute de trouver un site internet digne de ce nom pour apprendre la langue. Mais aussi pour tous ceux et celles qui n’ont pas les moyens de se payer des cours particuliers ou qui ne parviennent pas à trouver tous les bouquins dont ils auraient besoin ou encore qui n’accrochent pas à des cours longs et fastidieux. Bien entendu, un bon nombre de ces fiches ont été réadaptées et améliorées de tel sorte de s’adresser à vous autres, apprenants et apprenantes. Je me suis efforcé de concevoir les cours les plus complets possibles où chaque aspect de la langue japonaise est abordé avec la plus grande minutie afin de vous permettre de comprendre pourquoi cette langue fonctionnent comme ceci ou comme cela et comment elle fonctionne.

Ce sont des cours de japonais conçu par un passionné pour les passionnés, et surtout pour ceux et celles qui sont prêt à investir le temps nécessaire dans l’apprentissage de cette très belle langue.

Le Kanji To Kana est le meilleur

Le tout premier (et le seul) livre que je vous conseille est bien entendu le fameux Kanji To Kana, incontournable, indétrônable et indémodable. Vous ne pourrez pas apprendre correctement le japonais sans ce livre, c’est la référence absolue. C’est payant, bien sûr, mais il ne coûte pas très cher et il en vaut vraiment la peine. Vous pouvez le commander sur un site comme Amazon ou essayer de le trouver dans une librairie de votre quartier.

Non seulement le Kanji To Kana contient toute la liste des kanji les plus courants de la langue japonaise et plus encore, il contient les nombreuses clés récurrentes dans la composition des kanji.

Toutefois, retenez bien que le Kanji To Kana est un dictionnaire de kanji. Il est donc surtout utilisé pour chercher des kanji, pas des mots bien qu’il est des exemples de mots selon le kanji que vous cherchez. Par exemple, si vous cherchez le kanji du « chien », vous aurez, écrit à côté, plusieurs exemples de mots en kanji et qui contiennent le kanji du « chien ».

Le Kanji To Kana ne fonctionne donc pas comme un dictionnaire classique mais c’est une référence. Il vous en faut un absolument.

J’aimerais trouver un dictionnaire français-japonais en ligne simple et gratuit. Que conseilles-tu ?

Le dictionnaire de japonais en ligne que je vous conseille plus que n’importe quel autre est www.dictionnaire-japonais.com. Ce dictionnaire est tout de même très connu puisqu’il existe depuis 2005. Il est donc assez ancien et l’idée de base de ce dictionnaire est qu’il fonctionne sur le principe des sites participatifs. Chacun est libre d’ajouter un mot japonais avec sa traduction et des explications.

Toutefois, cela engendre un léger problème : n’importe qui peut ajouter n’importe quoi. Certes, le site s’est grandement amélioré depuis. Il y a un logo vert pour les “fiches certifiées” bien que ça ne semble pas signifier grand-chose vu que nous ne savons pas comment ces fiches sont certifiées. Toutefois, un gros point fort, la présence des formes verbales pour toutes les fiches sur…les verbes.

Un défaut hélas. Les traductions n’apparaissent pas selon un ordre logique. Si vous tapez le mot « ciel », vous aurez d’abord le mot 青空 .あおぞら qui veut dire "ciel bleu" alors que le mot pour dire "ciel" est . そら.

En dépit de ces quelques défauts, « Dictionnaire-japonais.com » reste tout de même une ressource intéressante surtout que son ultime avantage est d’être totalement gratuit et accessible en ligne.

Note : un autre avantage du dictionnaire en ligne est pour ceux et celles vivant dans les DOM-TOM. Sur un site comme Amazon, il arrive parfois que les vendeurs ne puissent pas expédier un article en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, à Saint-Martin…

Google Traduction, est-ce fiable ?

Puisque nous parlons de ressources totalement gratuites et accessibles en ligne, sachez que je déconseille Google Traduction. Je sais déjà que beaucoup d’entre vous voudront se jeter dessus mais ce n’est pas une ressource fiable. Le gros problème de Google Traduction, surtout pour nous autres francophones, est la marge d’erreur considérable. Que vous vouliez faire une traduction du français vers le japonais ou inversement, il y a de fortes chances qu’ils vous sortent une traduction totalement erronée. Cela dit, Google Traduction est bien plus fiable si vous allez de l’anglais vers le japonais mais même dans ce cas de figure, je ne le conseillerai pas franchement.

Malgré ces défauts, Google Traduction a l’avantage de pouvoir être utilisé pour chercher des mots simples, au cas par cas en vous donnant même une liste de mots synonymes afin que vous soyez sûr(e) de la signification du terme selon ce que vous voulez dire.

Google Image, ça aide ?

Je ne me suis jamais tellement servi de Google Image pour trouver des mots de vocabulaire mais sachez que, parfois, vous ne trouverez pas forcément les mots que vous cherchez dans le dictionnaire ou via Google Traduction.

Imaginez que vous trouviez un mot japonais dont vous avez au moins la prononciation. Vous tapez le mot dans le dictionnaire, et vous ne trouvez rien, vous tapez le mot dans Google Traduction, mais vous n'êtes pas tout à fait sûr de la traduction. Dans ce cas, vous pouvez taper le mot sur Google Image (avec le clavier virtuel japonais) et, avec un peu de chance, Google Image vous donnera des images correspondantes au mot en question, ce qui vous donne une petite idée.

Il est tout à fait possible d’avoir des mots en japonais qui n’ont pas d’équivalent en français, ce qui peut expliquer que vous ne les trouviez pas dans le dictionnaire.

Enfin, vous avez parfois des noms propres, plutôt fantaisistes, que l’on trouve parfois dans les jeux vidéo d’héroic-fantasy et autres RPG, où vous avez des personnages portant un nom peu commun, totalement fictif. Voilà aussi le genre de mots que vous ne trouverez probablement pas dans le dictionnaire et que Google Traduction aura bien du mal à traduire. Encore une fois, Google Image peut vous aider à comprendre.

Une fois, je suis tombé sur un nom de Pokémon (sans le savoir) et j’ai galéré un long moment avant d’avoir l’idée de chercher sur Google Image !

Note : lorsque vous cherchez un mot via le moteur de recherche Google, essayez de taper votre recherche en hiragana ou en katakana plutôt qu’en kanji. Sachant que les kanji sont à la base des sinogrammes, vous pourriez bien vous retrouver avec des résultats chinois et non pas japonais, donc utilisez des hiragana ou des katakana pour faire comprendre au moteur de recherche que vous cherchez du japonais.

J’ai entendu parler des dictionnaires électroniques. Peux-tu m’en dire plus ? Que me conseilles-tu ?

Personnellement, je n’ai jamais utilisé de dictionnaire électronique et pour une raison toute simple, ils coûtent extrêmement cher en règle générale. Les prix vont en moyenne de 60 euros pour les moins chers jusqu’à 300 euros pour les plus chers. Et bien évidemment, le prix n’est forcément représentatif de la qualité. Ce n’est pas parce qu’un dictionnaire électronique coûte 300 euros qu’il sera meilleur, plus complet qu’un dictionnaire électronique qui coûte 60 euros. Et très franchement, pour toutes les autres ressources qui sont disponibles gratuitement et plus facilement accessibles, les dictionnaires électroniques n’en valent pas la peine.

Ce n’est que mon avis personnel, après si vous voulez vraiment mettre autant d’argent dedans, c’est votre choix.

Et le Wikitionnaire ?

Tout comme Dictionnaire-japonais.com, le Wikitionnaire fonctionne sur le principe des sites participatifs. Chacun est libre d’ajouter un mot japonais avec sa traduction et des explications. Bien entendu, cela pose les mêmes défauts et problématiques évoqués plus haut pour le susnommé dictionnaire.

Mais le Wiktionnaire peut quand même vous être très utile. À titre personnel, je l’utilise pour vérifier les prononciations purement et sino-japonaises des kanji quand j’ai un doute. Je m’en sers rarement pour chercher le sens d’un mot car Dictionnaire-japonais.com m’a toujours paru plus efficace pour cela. Quoiqu’il en soit, le Wikitionnaire n’est pas à négliger donc pensez-y.

Par quoi doit-on commencer quand on se lance dans l’apprentissage de la langue japonaise ?

Par le début, bien sûr. Si vous ne connaissez absolument rien à la langue japonaise et que vous êtes nouveau sur le site, je vous invite à démarrer le programme par le premier chapitre, puis vous avancez progressivement au fil des chapitres.

Vous serez amené à étudier très en détail l’écriture de la langue japonaise, les katakana, les hiragana et vous apprendrez ensuite vos premiers mots en kanji. Ensuite viendra la ponctuation, l’étude du système numérique, puis les particules...

Il n’y a pas de raccourci pour apprendre correctement une langue. Tout se fait de A à Z.

Suis-je obligé d’utiliser un pinceau pour écrire en japonais ?

Absolument pas ! Tu peux utiliser un feutre, un stylo-bille, un crayon à papier ou encore un critérium. Ce dernier est d’ailleurs parfait pour écrire en petit les kanji. Attention en revanche aux stylos-plume peu adaptés au tracé du japonais et dont la plume risquerait d’être abîmée !

Dans la plupart des cours, pourquoi la lecture de certains mots en kanji est-elle donnée en katakana ?

Car il s’agit de lectures sino-japonaises que l’on écrit en katakana pour les différencier des lectures purement japonaises écrites en hiragana.

Dans les premiers cours, j’utilise un code couleur pour vous aider à différencier les kanji, des hiragana et des katakana. Toutefois, une fois que nous aborderons la grammaire japonaise, la prononciation des kanji, qu’elles soient purement japonaises ou sino-japonaises, sera écrite en hiragana.

Vous en saurez davantage lorsque vous étudierez les cours sur l’étude des kanji !

Pourquoi certains hiragana sont-ils parfois différents avec des traits liés ou non, comme le , le , le ou encore le ?

Il s’agit tout simplement de deux manières différentes d’écrire un même kana ! C’est comme en français où on a souvent plusieurs écritures différentes pour les mêmes lettres ! Les deux versions sont donc justes, retenez-les !

Pourquoi le "u" n'est-il parfois pas prononcé en fin de mot, comme par exemple dans "itadakimasu" ?

En japonais, la voyelle "u" peut n’être prononcée que très légèrement, ce qui donne l’impression qu’elle est muette ! Il ne s’agit pas d’une règle particulière, juste d’une façon de prononcer les syllabes qui varie d’une personne à une autre.

Comment fonctionnent les cours de vocabulaire ?

Chaque cours de vocabulaire porte sur un thème (les oiseaux, la musique, les membres de la famille, les vacances à la plage, les animaux domestiques, les animaux sauvages, la nourriture…). Les cours de vocabulaire sont composés d’une introduction, d’une liste de vingt à vingt-cinq mots en moyenne et d’une conclusion. Cette dernière partie sera souvent agrémentée d’explications détaillées sur tous les nouveaux mots que nous aurons vu ensemble dans le cours. Il est important que vous preniez bien le temps de lire l’introduction et la conclusion, ne passez pas par-dessus ! Il y a déjà des dizaines de cours de vocabulaire disponibles et bien d’autres sont en préparation. Donc, pas d’inquiétude, vous serez gâté.

Vous pouvez consulter les cours de vocabulaire via la page « vocabulaire » ou – je vous le conseille vivement – suivre le parcours pas à pas où ces cours de vocabulaire sont disséminés tout le long. Dans ce parcours, les cours de vocabulaire sont conçus en corrélation avec les cours d’écriture, puis de grammaire… et ont été concocté selon une courbe d’apprentissage qui se veut progressive.

Les premiers cours de vocabulaire sont donc les plus faciles et, petit à petit, deviennent de plus en plus complexes au fur et à mesure de votre progression mais ne paniquez pas. Si vous suivez bien tous les cours dans l’ordre et que vous vous entraînez régulièrement comme je n’aurai de cesse de vous le rappelez, vous apprendrez encore et toujours plus de vocabulaire plus aisément.

Vous retrouverez indubitablement ces nouveaux mots que vous apprendrez dans des phrases dans les cours de grammaire où nous aborderons le système de construction de phrases en japonais, les particules, les adverbes et bien d’autres choses encore. Vous serez également amené à utiliser ce vocabulaire dans les exercices que je vous donne à la fin de chaque cours.

Y-aura-t-il une fiche sur la manière de tracer les traits des kanji dans les fiches de vocabulaire ?

Actuellement, je ne pense pas rajouter dans les cours de vocabulaire une partie où je vous montre en détails le tracé des kanji. Cela demanderait de représenter le tracé de chaque kanji sous forme d’images ou d’animations assez complexes à mettre en place.

C’est pourquoi je vous invite à vous procurer le Kanji To Kana qui contient le tracé de plusieurs milliers de kanji.

Ne vous inquiétez pas. Au fur et à mesure des cours, nous verrons quasi exclusivement des kanji qui sont référencés dans le livre en question. Et à force de pratique régulière, vous serez capable de tracer instinctivement n’importe quel kanji. Tout n’est qu’une question d'entraînement.

Je suis dyslexique/dysorthographique/dyspraxique et ai du mal à apprendre/écrire les kana, quels sont les conseils qui pourraient m’aider ?

Il semblerait ne pas y avoir de méthode miracle, l’important est de trouver celle qui te convient le mieux en essayant plusieurs astuces. Pour apprendre les kana, tu peux utiliser des moyens mnémotechniques. Par exemple, pour différencier correctement le et le , pourquoi ne pas procéder comme tu l’as peut-être fait il y a longtemps pour différencier le d et le b ? Pour améliorer l’apprentissage, tu peux également associer les kana à des dessins, à des couleurs différentes ou même à des mots de vocabulaire japonais déjà existants. Apprendre les kana en les entendant à l’oral et en les prononçant toi-même à voix haute peut également t’aider.

Qu’il s’agisse de l’apprentissage ou de l’écriture des kana, il faut persévérer en travaillant tous les jours, en écrivant des lignes entières des mêmes kana. Il faut également savoir aller à son rythme et prendre le temps nécessaire sans vouloir se presser. Les alphabets kana sont la première grosse difficulté dans l’apprentissage du japonais, mais c’est une étape obligatoire qu’il faut maîtriser pour être capable d’aborder la suite sereinement. Courage !

Pour t’entraîner à écrire les kana, tu peux utiliser une ardoise de manière à écrire, puis effacer, puis réécrire à l’infini. De nombreuses applications sur smartphones et tablettes permettent également de tracer les kana à la main et proposent des quiz dans lesquels il faut reconnaître des kana montrés à l’écran. Très pratique pour mettre à l’essai ton apprentissage !

Pour finir, n’hésite pas à demander conseil à un orthophoniste ou un psychomotricien, lesquels pourraient t’apporter des réponses plus personnelles et plus adaptées !

Je suis gaucher et ai du mal à écrire correctement les kanji et les kana, comment faire ?

Il est vrai qu’il n’est pas toujours évident d’écrire lorsque l’on est gaucher. Toutefois, il est important de tracer les kana et les kanji en respectant le bon ordre des traits, c’est-à-dire de gauche à droite.

Mon conseil : tenir son stylo à la verticale (orthogonalement par rapport à la feuille), ainsi vous arriverez à mieux reproduire les tracés japonais ! Comme pour les droitiers, c'est aussi en écrivant des lignes entières de kana et kanji que l'on arrive petit à petit à parfaire son écriture !

Comment se passent les exercices ?

Pour les exercices, je vous préviens tout de suite, ils sont conçus de tel sorte à vous forcer à pratiquer l’écrit. Je m’explique. Il faut qu’il soit bien clair dans votre esprit qu’une langue s’apprend dans son système d’écriture. Pour la langue japonaise, ce sont les hiragana, les katakana et les kanji. Sur ce site web, il n’y a pas d’application avec un clavier virtuel où vous cliquez sur des touches avec votre souris pour donner la réponse à une question ou pour écrire des phrases. Non ! Les exercices que j’ai concoctés pour vous sont accessibles via un lien et vous devez écrire au crayon ou au stylo, comme vous voulez, sur une feuille. Evidemment, la correction vous est également donnée via un lien à la fin des exercices.

Il y aura des exercices pour tous les cours que nous ferons sauf les cours de vocabulaire où je vous rappellerai quand même dans la conclusion que vous devez vous entraînez à écrire à la main tout le nouveau vocabulaire que vous apprendrez.

Bien évidemment, il n’y aura littéralement personne derrière vous pour vous surveiller donc je vous fais confiance pour faire ces exercices avec le plus grand sérieux.

Note : je donne souvent des noms et prénoms, autant occidentaux (pour vous amener à écrire ou lire correctement des katakana) que japonais (pour vous amener à écrire ou lire correctement des kanji). Parfois, je donne les noms et prénoms de personnages historiques, parfois je donne des noms et prénoms totalement inventés. Dans ce dernier cas de figure, toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.

J’ai constaté qu’il n’y a pas de fichiers audios sur le site. Pourrais-tu nous proposer une alternative pour entraîner notre ouïe à l’accent japonais ?

La première solution que je peux vous proposer est YouTube. Il existe de nombreuses chaînes YouTube en japonais proposant des contenus très diversifiés. Essayez de taper dans la barre de recherches des mots-clés, en hiragana et en katakana de préférence. Vous finirez bien par tomber sur des choses qui vous intéresse.

À titre personnel, je peux vous proposer trois chaînes YouTube très sympathiques :

1/ Archipel. C’est une chaîne de documentaires, généralement moins d’une heure, où sont interviewés des dessinateurs/dessinatrices de mangas, des musiciens/musiciennes, des artistes, des créateurs/créatrices de jeux vidéo… Tous japonais. Sous-titres parfois disponibles en français.

2/ Bokeh Game Studio. Développeur de jeux vidéo basé à Tokyo au Japon. Il possède sa propre chaîne YouTube. Il propose aussi des reportages de grande qualité.

3/ 盆栽Q. Excellente chaîne YouTube sur les bonsaïs. Ne vous fier pas au nombre d’abonnés qui mériterait d’être bien plus élevé. Beaucoup de chaînes YouTube japonaises parlent de bonsaïs mais celle-ci propose non seulement des reportages qualitatifs mais en plus les sous-titres sont souvent disponibles en français.

Ensuite, vous avez les plateformes de VOD comme Funimation, Wakanim et Crunchyroll qui proposent un large catalogue d’animes en version originale sous-titrés. Netflix aussi propose des films et anime japonais, notamment les chefs-d’œuvre du studio Ghibli.

Enfin, il y a les DVDs, la musique japonaise et les jeux vidéo japonais. En perte de vitesse depuis plusieurs années face aux plateformes de VOD, l’achat de DVDs n’est pas la solution la plus accessible. Quant à la musique et les jeux vidéo japonais (pour y jouer en version originale japonaise, vous l’aurez compris), là encore ce n’est pas la meilleure solution, surtout au tout début. Pour la musique, les paroles d’une chanson font souvent appel à des figures de style, le système de construction de phrases japonais n’est pas toujours respecté afin de faire des rimes et beaucoup de chansons mélangent du japonais et de l’anglais uniquement pour le style. Tout cela rend la compréhension difficile et il est préférable d’avoir un très bon niveau de japonais. Si j’étais vous, je privilégierais donc les animes, films et reportages pour bien démarrer.

Bien entendu, dès que j’en aurai les moyens, je rajouterai des fichiers audios sur mon site.

As-tu quelques astuces pour apprendre la langue japonaise plus rapidement ?

C’est la question par excellence qui tombe le plus souvent alors je serai clair et net avec vous. Il N’existe AUCUNE méthode miracle pour apprendre le japonais rapidement ou facilement. Ce site est principalement destiné à ceux et celles qui sont prêt à consacrer le temps et le sérieux nécessaires à l’apprentissage de la langue. Ce n’est qu’en vous entraînant tous les jours que vous progresserez.

Combien de temps dois-je consacrer chaque jour à l’étude du japonais ?

Je suis parfaitement conscient que la plupart d’entre vous ont très certainement des responsabilités et vous n’avez pas forcément beaucoup de temps libre. Toutefois, quel que soit votre situation, vous devez vous entraîner absolument tous les jours si vous voulez faire de réels progrès. Si vous pouvez vous entraîner seulement une demi-heure par jour, entraînez-vous une demi-heure par jour. Si vous pouvez vous entraîner une heure par jour, entraînez-vous une heure par jour. Si vous pouvez vous entraîner plus d’une heure par jour, faîtes-le.

Bien entendu, ce n’est pas non plus la peine d’aligner plusieurs heures d’affilé. Faîtes des pauses au moins toutes les heures ou toutes les demi-heures. Un apprentissage efficace consiste aussi à laisser la tête se reposer…mais pas trop non plus !

J’ai peur de me rendre ridicule quand il faudra m’adresser à des japonais. Comment faire ?

Il n’y a pas trente-six solutions. Vous devez vous efforcer de faire le premier pas. Vous ferez des erreurs, c’est inévitable mais cela fait partie de l’apprentissage. Donc n’ayez pas peur, le ridicule n’a jamais tué personne. Dites-vous que c’est l’occasion d’aller à la rencontre des gens, de découvrir de plus près une nouvelle culture. Les japonais se doutent bien que tous les français ne savent pas parler leur langue, cela ne pourra leur faire que plaisir de constater que vous essayez. Les japonais que vous rencontrerez vous prodigueront des conseils, vous corrigeront si vous vous trompez.

Il vaut mieux apprendre en se trompant que ne rien apprendre du tout.

Que peux-tu me dire au sujet du JLPT ? Est-ce absolument nécessaire pour maîtriser la langue japonaise ? Pour trouver du travail ?

Depuis que le JLPT existe, cet examen est souvent présenté comme le saint-graal afin de montrer à tous et à toutes que vous savez parler japonais. Sauf que... pas du tout. Le JLPT, au même titre que n’importe quel examen de langue, évalue vos connaissances, notamment au niveau de la grammaire et de la lecture des kanji mais n’est absolument pas représentatif de votre niveau de maîtrise de la langue japonaise au quotidien. Beaucoup de gens qui ont fait beaucoup d’efforts pour passer le JLPT sont capable de lire le journal ou des mangas ou encore de comprendre certains animes (parfois avec les sous-titres) mais sont en même temps incapables de tenir une conversation de la vie de tous les jours, même sur des sujets très simples. À l’inverse, des personnes qui n’ont jamais passé le JLPT et ont appris la langue japonaise par la pratique quotidienne tant à l’écrit qu’à l’oral et par la lecture de mangas et autres œuvres littéraires japonaises en langue originale peuvent avoir un niveau qui surpasse des détenteurs/trices du JLPT N2 ou N1. Lire une langue, écrire une langue et parler une langue sont trois compétences différentes, hors le JLPT du N5 au N1 se concentre exclusivement sur la lecture et donc la compréhension de texte, de phrases et rien d’autre. Il n’y a aucun examen oral.

Donc, est-ce que le JLPT est un passage obligé pour maîtriser la langue japonaise et parler japonais couramment ? Non. Même pour comprendre la langue et être capable de lire des textes en japonais, ce n’est pas un passage obligé. Par contre, l’obtention du JLPT, notamment du niveau N2 ou N1, peut être exigé pour postuler à certains emplois au Japon. Après tout, qui dit « recherche d’emploi » dit « entretien d’embauche » en japonais naturellement. Vous serez bien obligé de parler japonais et plus vous montrerez que vous parler un japonais courant, plus votre interlocuteur/trice sera rassuré/e, sans oublier les paperasses à remplir en japonais, ce qui suppose une maîtrise de l’écrit.

Pour conclure, si vous avez l’occasion et l’envie de passer le JLPT, faîtes-le quand même. Cela peut toujours vous aider. Si vous avez l’intention de chercher du travail au Japon, encore une fois, passez cet examen car il y a de fortes chances qu’un/e recruteur/se vous le demande. Et encore une fois, dans la recherche d’emploi au Japon, le JLPT devient véritablement intéressant à partir du niveau N2. En clair, plus votre niveau de JLPT est bas, moins vous avez de chance de décrocher un bon travail, quoi de plus évident. Dans certains corps de métier comme l’enseignement ou des postes à hautes-responsabilités dans une entreprise, le niveau N1 est très souvent exigé. Bien entendu, il existe des emplois au Japon qui ne nécessitent pas le JLPT comme clerc dans un konbini. Bon, vous comprenez bien que sans le JLPT, vous pouvez tenter de faire votre vie au Japon mais côté emploi, vos options seront limitées.

Bien entendu, la réponse que je viens de vous donner est surtout le reflet de mon expérience personnel et de celle d’autres personnes que j’ai croisées. Toutefois, je pense avoir donné la réponse la plus claire possible à cette question. Si vous voulez en savoir plus sur le JLPT, n’hésitez pas à vous rendre sur cette page: JLPT : Passer le test de japonais

Comment prévois-tu de faire évoluer le site ?

Au moment où j’écris ces lignes, le site vient de démarrer depuis moins d’un an, et je modifierai sans doute ce paragraphe un an plus tard.

Dans les grandes lignes, j’ai l’idée de rajouter des fichiers audios pour toutes les phrases d’exemples présentes dans les leçons et les fiches de vocabulaire afin que vous puissiez habituer votre ouïe à l’accent japonais. Je sais que ces éléments sont importants dans l’apprentissage d’une langue et mettre tout cela en place coûte du temps et de l’argent donc je travaille à concrétiser tout cela. S’il vous plaît, ne me demandez pas (trop) quand ces fichiers audios seront prêts. Ils le seront quand ils le seront. C’est tout !

Je voudrais également ajouter un forum sur lequel tout le monde pourra discuter, ce qui implique un système d’inscription / de désinscription. Bien entendu, si vous êtes uniquement intéressé par les cours, vous y aurez toujours accès même sans inscription.

En clair, tu es celui qui s’occupe de tout ? Ou y a-t-il des gens pour t’aider ? Si non, prévois-tu de demander de l’aide un jour ?

Effectivement, je suis celui qui s’occupe de tout. Je suis à la fois le développeur du site et le web designer : je code, teste, corrige les bugs et paye l’hébergement, je m’occupe également de l’ergonomie et de l’entretien, je fais en sorte que le site soit agréable à l’œil et responsive. Ce genre de choses.

Je me charge aussi des recherches sur Internet et dans les livres, de l’écriture des cours, de la relecture et la correction, de la traduction dans cinq langues différentes (et à nouveau de la correction). Même le logo du site est ma création fait sur Photoshop. Toutefois, j’espère pouvoir confier la refonte du logo à un professionnel quand j’aurai le temps et les moyens.

Vous l’aurez donc compris, je m’occupe absolument de tout. J’accomplis à moi tout seul le travail de plusieurs personnes et je n’ai pas les moyens de payer quelqu’un pour m’aider. Oui, ce projet étant très personnel et surtout caritatif, il ne me rapporte pas un sou. Et pour obtenir de l’aide, il faut payer car rien n’est gratuit donc je fais tout moi-même. J’espère pouvoir continuer à mener à bien ce projet par mes propres moyens et mes seules compétences. Seul l’avenir nous le dira.

J’aimerais te contacter, en savoir plus sur toi. Comment faire ?

Vous pouvez me contacter directement sur mon réseau social X (Twitter). Le lien est disponible tout en bas dans le pied-de-page. Je m’efforcerai de répondre à vos questions, toutefois soyez conscient que vous ne serez pas tout seul, il y a aussi les autres. J’aimerais également que vous ne posiez pas une question qui est déjà évoquée sur cette page. Vous pouvez aussi me laisser un message de soutien sur mon compte X (anciennement Twitter). Cela me ferait très plaisir.